La pandémie de Covid-19 s’est accompagnée d’une dégradation de l’état de santé mentale d’une grande partie de la population française (cf notre article du 9 juillet dernier : La Méditation Transcendantale pour répondre aux troubles d’anxiété et de dépressions dus au confinement….
Dans une nouvelle étude, publiée le 9 novembre dans la revue Scientific Report, des chercheurs et chercheuses de l’Inserm et de l’Université de Bordeaux au Bordeaux Population Health Center montrent que les étudiants sont particulièrement vulnérables.
Le cadre de l’étude
Les scientifiques ont recruté via les réseaux sociaux 3783 participants entre mars 2020 et janvier 2021, une période couvrant le premier et deuxième confinement, ainsi que la période intermédiaire de relâchement des restrictions durant l’été 2020.
Cette étude, désignée sous le nom de cohorte CONFINS, a permis de comparer deux groupes : les étudiants d’un côté et les adultes non-étudiants de l’autre. Au-delà de cette différence de statut et d’âge moyen, les deux groupes étaient très proches, avec des pourcentages similaires de femmes, de personnes ayant eu des antécédents de maladie mentale ou encore de personnes travaillant (ou étudiant) dans le domaine de la santé.
Le constat : dépression, anxiété et pensées suicidaires
Les analyses montrent que sur toute la période considérée, les étudiants sont plus touchés que les non étudiants par les problèmes de santé mentale. Ils sont ainsi 36,6 % à déclarer des symptômes dépressifs (contre 20,1 % des non étudiants) et 27,5 % des symptômes d’anxiété (contre 16,9 %). De plus, 12,7 % des étudiants ont rapporté des pensées suicidaires (contre 7,9 % des non étudiants).
Des différences importantes et qui se creusent
Alors que la prévalence des troubles mentaux reste globalement stable dans le groupe des non-étudiants tout au long de la période, de grandes variations sont observées pour le groupe étudiant.
Ainsi, on observe que les fréquences des troubles de santé mentale sont beaucoup plus élevées en période de confinement que pendant le déconfinement dans ce groupe, et particulièrement lors du deuxième confinement. En effet, plus de la moitié des étudiants rapportaient des symptômes dépressifs lors du deuxième confinement (contre un quart des non étudiants), alors que cette proportion était de 36 % lors du premier confinement.
Et après !
Pour Christophe Tzourio, co-auteur de l’étude, « il est important de réaliser que ce problème ne sera pas résolu simplement parce que les confinements ont cessé. La détresse d’un grand nombre d’étudiants est toujours très présente et beaucoup plus forte qu’avant l’épidémie. Il faut réaliser que les problèmes de santé mentale des étudiants ne sont pas derrière nous mais devant nous et qu’ils sont très diffus. »
Face à cette question, les scientifiques ont donc décidé de travailler sur une intervention afin d’aider les étudiants sur ces questions complexes. Dans les mois qui viennent, l’équipe va développer et tester une application mobile. L’un des objectifs sera de permettre de tester sa santé mentale et de solliciter, si besoin, des professionnels de santé en cas de détresse.
La Méditation Transcendantale nous propose…
Les bienfaits produits par la pratique de la Méditation Transcendantale, sont une réponse de haute fiabilité face à cette détresse croissante .
Les recherches scientifiques sur la Méditation Transcendantale constatent :
• Diminution des états dépressifs
Chez 106 étudiants (68 du Groupe Méditation Transcendantale et 38 du Groupe contrôle), de minorité ethnique aux États-Unis, sur 4 mois, on constate une diminution des symptômes de dépression significativement plus importante chez le Groupe Méditation Transcendantale.
Évaluation suivant le SDQ (Strengths and Difficulties Questionnaire)
Référence : Journal of Instructional Psychology, 38 (2) : pp. 109-114, 2011,
Reduced psychological distress in racial and ethnic minority students practicing the Transcendental Meditation program.
• Diminution de la détresse psychologique
Sur une période de quatre mois, les étudiants pratiquant la technique de MT ont connu des améliorations significatives des mesures de la santé émotionnelle par rapport aux étudiants qui se livraient à une lecture silencieuse soutenue.
Évaluation suivant le SDQ (Strengths and Difficulties Questionnaire)
Référence : Education,
141 (4) : pp. 192-200 (9), 15 juin 2021,
Effect of Meditation on psychological stress and academic achievement in high school students : a randomized controlled study.
• Diminution de l’anxiété
L’étude ci-dessous, montre l’efficacité de la Méditation Transcendantale pour diminuer les hauts niveaux d’anxiété.
Cette méta-analyse, effectuée par l’Université “Regents University” aux États-Unis, inclut 16 essais randomisés et porte sur 1295 participants, d’horizons très variés et de tous les groupes socio-professionnels ainsi que de tranches d’âges très diverses.
Chaque essai compare les effets de la Méditation Transcendantale à un groupe témoin. Les sujets présentant un niveau d’anxiété supérieur aux 90% restant de la population obtiennent une réduction importante de leur anxiété avec la pratique de la Méditation Transcendantale. L’anxiété résiduelle après l’apprentissage de la Méditation Transcendantale, revient à un niveau très proche du niveau moyen du reste de la population.
Les sujets qui ont commencé l’étude avec un niveau légèrement plus élevé que la moyenne montrent une réduction plus modeste de leur anxiété mais parviennent tout de même à un niveau inférieur à la moyenne.
Référence : Journal of Alternative and Complementary Medicine,
DOI : 10.1089/ACM.2013.0204
9 octobre 2013,
Effects of the Transcendental Meditation technique on Trait Anxiety: A Meta-Analysis of Randomized Controlled Trials
Sources : ScientificReports : 9 novembre 2021