Les travaux réalisés par le biais des enquêtes menées auprès de la population française confirment le contrecoup des confinements sur l’accroissement de la prévalence de troubles du sommeil, de symptômes anxieux, de symptômes dépressifs, ainsi que de symptômes persistants associés à un stress post-traumatique.
Comment la pratique de la Méditation Transcendantale répond à cette situation !
L’enquête confinement Covid-19 COVIPREV…
Depuis le 23 mars 2020, avec le premier confinement, Santé publique France, en lien avec l’institut de sondage BVA, réalise l’enquête CoviPrev pour suivre l’évolution de la santé mentale et l’adoption des comportements de prévention dans le contexte de l’épidémie de Covid-19.
Pour chaque vague d’enquête, un échantillon national représentatif de 2 000 personnes âgées de 18 ans et plus est interrogé par Internet.
Les données anxiété, dépressions, pensées suicidaires de la dernière vague…
Ces 8 et 9 juillet 2021, les chiffres donnés pour la vague de mesure 25, du 21 au 28 juin 2021, sont parlants :
- 78 % des Français se déclarent actuellement satisfaits de leur vie. Niveau bas, – 6 points par rapport au niveau hors épidémie, tendance stable.
- 15 % des Français souffrent d’un état dépressif. Niveau élevé, + 5 points par rapport au niveau hors épidémie, tendance à la baisse.
- 19 % des Français souffrent d’un état anxieux. Niveau élevé, + 5 points par rapport au niveau hors épidémie, tendance stable.
- 66 % des Français déclarent des problèmes de sommeil au cours des 8 derniers jours. Niveau élevé, + 17 points par rapport au niveau hors épidémie, tendance stable.
- 9 % des Français ont eu des pensées suicidaires au cours de l’année. Niveau élevé, + 4,5 points par rapport au niveau hors épidémie, tendance stable
Faire face à ces troubles physiologiques, psychologiques et comportementaux !
En réponse aux connaissances générées par la surveillance en population à travers les différentes enquêtes et le suivi d’indicateurs (recours au soin pour dépression, …) Santé publique France, ses partenaires et autres organismes ont ainsi pu disposer d’outils de mesure de l’impact psychologique de la crise sanitaire, des mesures de restrictions et de leurs conséquences sur la santé mentale des français.
Les professionnels de santé
Les médecins généralistes, les professionnels de santé mentale (psychiatres, psychologues, psychothérapeutes) et le monde associatif sont des recours essentiels pour répondre aux personnes en situation de souffrance psychologique et réduire les états anxieux et dépressifs générés par cette épidémie.
Les dispositifs mis en place
Pour faciliter l’accès à ces professionnels en cas de besoin, Santé publique France a créé un espace dédié à la santé mentale sur son site internet, permettant de recenser tous les dispositifs d’aide à distance, classés selon les populations (enfants, étudiants, personnes âgées…) ou thématiques (détresse psychologique, violence, deuil, addictions, parentalité….).
Ainsi que toutes les coordonnées de plateformes dédiées, d’associations, de dispositifs téléphoniques d’écoute, de soutien, d’information et d’orientation, de la plus généraliste à la plus spécialisée (personnes sourdes ou malentendantes, personnes de plus de 50 ans, personnes endeuillées, etc.).
La Méditation Transcendantale répond à cette situation…
Les bienfaits apportés par la pratique de la Méditation Transcendantale, vont dans le sens des dispositifs mis en œuvre pour soulager ces difficultés.
Les recherches scientifiques nous disent :
• Diminution de l’anxiété
L’étude ci-dessous, montre l’efficacité de la Méditation Transcendantale pour diminuer les hauts niveaux d’anxiété.
Cette méta-analyse, effectuée par l’Université “Regents University” aux États-Unis, inclut 16 essais randomisés et porte sur 1295 participants, d’horizons très variés et de tous les groupes socio-professionnels ainsi que de tranches d’âges très diverses.
Chaque essai compare les effets de la Méditation Transcendantale à un groupe témoin. Les sujets présentant un niveau d’anxiété supérieur aux 90% restant de la population obtiennent une réduction importante de leur anxiété avec la pratique de la Méditation Transcendantale. L’anxiété résiduelle après l’apprentissage de la Méditation Transcendantale, revient à un niveau très proche du niveau moyen du reste de la population.
Les sujets qui ont commencé l’étude avec un niveau légèrement plus élevé que la moyenne montrent une réduction plus modeste de leur anxiété mais parviennent tout de même à un niveau inférieur à la moyenne.
Référence : Journal of Alternative and Complementary Medicine,
DOI : 10.1089/ACM.2013.0204
9 octobre 2013,
Effects of the Transcendental Meditation technique on Trait Anxiety: A Meta-Analysis of Randomized Controlled Trials
• Diminution des états dépressifs
Chez 106 étudiants (68 du Groupe Méditation Transcendantale et 38 du Groupe contrôle), de minorité ethnique aux États-Unis, sur 4 mois, on constate une diminution des symptômes de dépression significativement plus importante chez le Groupe Méditation Transcendantale.
Évaluation suivant le SDQ (Strengths and Difficulties Questionnaire)
Référence : Journal of Instructional Psychology, 38 (2) : pp. 109-114, 2011,
Reduced psychological distress in racial and ethnic minority students practicing the Transcendental Meditation program.
• Diminution du stress
Le cortisol plasmatique, l’hormone liée au stress, diminue durant la pratique de la Méditation Transcendantale, alors qu’il ne varie pas significativement durant une pratique de relaxation ordinaire.
Référence : Adrenocortical activity during meditation , Hormones and Behavior 10 (1) :
pp. 54-60, 1978
• Diminution des troubles du sommeil
La toute première enquête analysant l’effet de la Méditation Transcendantale sur l’insomnie, au début des années 70, est une étude pilote menée à petite échelle à l’université d’Alberta au Canada.
L’étude, présentée ci-dessous, porte sur les résultats obtenus auprès d’un groupe de patients atteints d’insomnie chronique sur la base du temps moyen pris pour trouver le sommeil. Et cela, durant les 30 jours précédant l’apprentissage de la MT, puis après 30, 60 et 90 jours de pratique.
Le temps moyen tombe de 75,6 minutes à environ 15 minutes, durée qui reste stable avec le temps (p<0,01).
Selon une enquête ultérieure, même à long terme, après un an de pratique, le temps pour trouver le sommeil reste stable, autour des 15 minutes.
Référence : Collected Papers, Vol 1, 41, (1972) : pp. 296 – 298
Sources : Santé Publique France – 8 juillet 2021