Maitriser l’informatique, les mathématiques ou… savoir faire la cuisine ne s’improvisent pas, il en est de même de la méditation. Méditer, apprendre à méditer et surtout, méditer de façon correcte et satisfaisante ne s’improvisent pas non plus. Alors, comment méditer ?
Le bon moment pour méditer.
Afin de commencer la journée dans de bonnes dispositions et afin de profiter des bienfaits de la méditation dès les premières activités, il est préférable de méditer le matin pour une première séance.
Une deuxième séance sera bienvenue en fin d’après-midi au retour de ses activités professionnelles ou autres, afin de se défaire de la fatigue et des tensions accumulées durant la journée.
Où méditer ?
Tout endroit tranquille de la maison où l’on sait ne pas être dérangé durant la séance conviendra parfaitement. Assis confortablement sur une chaise ou mieux un fauteuil qui ne nous obligera pas à adopter une position particulière et contraignante qui maintiendrait l’attention vers l’extérieur.
L’environnement.
De façon à ne pas être dérangé, on prendra soin de débrancher le téléphone et d’éviter que des personnes ou animaux ne circulent dans la pièce.
La pièce doit être agréable. On peut allumer de l’encens mais cela n’est pas du tout nécessaire. On ne mettra pas de musique ou autre élément “favorable” à la méditation, toujours pour la raison qu’ils ne peuvent que maintenir notre attention vers l’extérieur alors que nous souhaitons laisser notre attention prendre le chemin naturel vers l’intérieur. L’essentiel est de se sentir bien dans la pièce où l’on s’installe.
Avant la méditation.
Aucune préparation particulière n’est nécessaire pour entrer dans la méditation. On évitera toutefois de passer directement d’un travail mental ou physique intense à la séance de méditation.
Si du temps est disponible, une série d’asanas (série de postures de yoga) et quelques minutes de Pranayama peuvent être pratiquées avant la méditation.
La posture de méditation.
La position pour méditer est la position assise, confortablement, sans aucune contrainte. Les jambes peuvent être croisées (position assise en tailleur par exemple) ou allongées. En aucun cas la position dite du lotus, ou toute autre posture assimilée, n’est nécessaire car, une fois de plus, elle pourrait être contraignante et obligerait notre attention vers un élément extérieur. De même pour une position agenouillée ou une position qui chercherait à volontairement maintenir la colonne vertébrale droite.
La position allongée ne convient pas. Elle est faite pour dormir, et même s’il n’est pas incorrect de faire l’expérience plus ou moins longue du sommeil durant la méditation, nous ne prenons pas des dispositions qui entraineraient systématiquement le sommeil.
Les mains s’installeront naturellement devant soi, l’une dans l’autre ou séparées posées sur les jambes par exemple.
Si un inconfort dans la position physique se manifeste durant la séance, il suffira, en douceur, de prendre une position plus confortable et non contraignante.
Durant la méditation.
Avec les yeux fermés, l’attention va naturellement se tourner vers l’intérieur. L’esprit commencera à s’apaiser. Naturellement le corps suivra et la respiration s’amenuisera, comme l’indique la recherche scientifique sur le “repos expérimenté durant la méditation“, avec une diminution de tout le métabolisme.
La pratique est simple et naturelle. La tendance innée de l’esprit à se diriger vers plus de bien-être guidera durant une vingtaine de minutes la séance suivant les instructions données par l’enseignant de Méditation Transcendantale®.